Projets de recherche

Projet PICRI UOPO

Projet DYNATRAV, soutenu par le GIS Gestes

Responsables scientifiques du projet : Muriel Prévot-Carpentier et Claire Edey Gamassou

Durée : 18 mois (2021-2022)

Titre du projet 

Dynamiques individuelles et collectives en situations de travail distancielles et présentielles 

Présentation du projet 

Les dispositifs techniques dont s’emparent les organisations transforment l’activité. Nous nous intéressons aux dynamiques professionnelles, organisationnelles et individuelles autour des usages de ces innovations technico-organisationnelles. L’étude porte sur les disparités autour de la pratique du télétravail et sur les interactions entre acteurs/opérateurs de différentes catégories sociales et professionnelles, de différents secteurs et organisations, exerçant leur activité à distance ou sur site. Les effets sur les travailleurs et leurs collectifs des changements induits par la crise sanitaire et par les injonctions à la distanciation physique, notamment en termes de développement de la santé, sont au coeur de ce projet. Les données qualitatives collectées par entretiens et observations permettront d’appréhender les effets psychosociaux des pratiques managériales et professionnelles en évolution rapide dans un contexte de fortes incertitudes. La mobilisation de trois disciplines – l’ergonomie, les sciences de gestion et la philosophie – permet un croisement de regards et une analyse multiniveaux qui accroît les possibilités de compréhension des situations complexes. 

Projet ANR ITAPAR:

https://anr.fr/Projet-ANR-19-CE26-0021

Responsable scientifique du projet : Adélaïde Nascimento

Durée : 2019-2023

Membres : Quatre laboratoires français sont impliqués : CRTD-Cnam, Paragraphe-Paris 8, Université Epicène-Bordeaux, CEREP Université de Reims. 

Projet auquel contribuent deux membres de l’équipe C3U : Anne Bationo Tillon et Lucie Cuvelier.

Ce Projet de Recherche Collaborative Internationale (ergonomie et santé publique) se positionne sous l’Axe 4.1 – «Innovation, travail». Il vise à produire des connaissances pour soutenir les innovations sociales en matière de prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, tant au niveau de la réglementation et de la dynamique des organisations productives (niveau micro et méso), qu’au niveau de la surveillance publique (niveau macro). Nous appréhendons la prévention comme une activité collective répartie dans le temps, l’espace et de multiples partenaires. L’activité de prévention peut être conceptualisée comme une orchestration partiellement improvisée de performances collaboratives (Engeström, 2008). Cette recherche vise à: 1) comprendre cette activité collective distribuée de prévention à trois niveaux (macro, méso, micro); 2) identifier les contradictions systémiques et les domaines potentiels de développement de cette activité collective; 3) soutenir l’innovation dans cette activité collective de prévention en mobilisant des méthodologies participatives: Change Labs (Virkkunen & Schaupp 2008), 4) Etendre ces connaissances et méthodes, peu répandues en France et au Brésil, à d’autres secteurs. 

Ce travail se fera en France et au Brésil sur des domaines de recherche permettant la comparaison et l’entraide. 

Projet Naré, partenariat Franco-Suisse Hubert Curien/Germaine de Stäel

Responsables scientifiques du projet : Lucie Cuvelier et Germain Poizat

Membres : FLANDIN Simon, DRAKOS Artémis CICCONE Elodie, DECORTIS Françoise, BATIONO-TILLON Anne 

Durée : 2 ans

Titre du projet : “NaRé” : Narrativité et Résilience

Bien que valorisées au plan scientifique, les approches tournées vers l’ingénierie de la résilience organisationnelle peinent aujourd’hui à trouver des traductions concrètes dans les organisations, en raison notamment de limites dans la pensée de la formation. La majorité des dispositifs de formation sont conçus en référence au modèle d’une sécurité gérée (SAFETY 1) avec des approches curriculaires, basées sur la transmission et le respect de connaissances formelles, et centrées sur le respect de « comportements sûrs ». Pour progresser, il semble nécessaire de mettre en place des expérimentations locales, et d’inventer d’autres modalités de formation complémentaires. C’est l’objectif conjoint des deux équipes rassemblées dans ce projet : travailler à la conception de dispositifs innovants de formation à et par la résilience.

Ce projet a permis à nos deux équipes d’explorer, de façon croisée, trois pistes concernant la conception de formation à et par la résilience :

1.       la nécessité de concevoir de formations centrées « sur l’activité réelle » pour cultiver des prodromes de résilience

2.       la nécessité de prendre en compte l’activité « dans toutes ses dimensions », c’est-à-dire y compris dans ses dimensions sensibles, émotionnelles, ressenties  (Assal, Durand, Horne, & Cyrulnik, 2016 ; Bationo-Tillon, 2006)

3.       la nécessité de s’interroger sur la narrativité et le « storytelling » dans les dispositifs de formation afin favoriser la construction de sens, et ainsi « l’entrée » en résilience

EUR ARTEC :   En quête d’images

https://eur-artec.fr/projets/en-quete-dimages)

Projet co-piloté par Anne Bationo-Tillon et Francesca Cozzolino

Le  projet « En quête d’images » initié en 2019   ambitionne d’inventer et de mettre à l’épreuve des dispositifs de recherche visuels qui ne dissocient pas les trois étapes clefs de l’enquête ethnographique que sont l’élaboration de données de terrain, leur analyse et la restitution des résultats.Nous postulons que la conception de dispositifs de recherche par l’image (nous incluons ici tout autant la photographie que la vidéo ou la data-visualisation) encourage d’autres approches d’écriture du réel, et transforme les pratiques d’enquête, des méthodes de recueil et d’analyse à la restitution. Nous nous donnons ainsi pour finalité d’explorer de nouvelles formes de narration qui passent par l’expérience visuelle, l’émotion, la perception, pour rendre compte autrement des phénomènes artistiques et sociaux observés sur le terrain sans évincer la fluidité du sensible (Laplantine, 2005).

EDF R&D Intelligence et artificielle

L’Intelligence Artificielle pour des services ambiants : quelles interactions pour quels services utiles et appropriables ? 

Responsables : Gaëtan Bourmaud, Françoise Decortis 

Financement thèse (Ciffre EDF)  Marion Gras Gentilletti

Durée 2017-2020

ENS Cachan 

Nouveaux outils et nouvelles pratiques d’apprentissage avec le numérique

Responsable : Françoise Decortis

Contrat doctoral de Laura Anastasio-Forcisi

Durée : 2017 -2020

En quoi le numérique bouleverse-t-il les modèles classiques éducatifs et nous aide-t-il à identifier les apports des technologies numériques pour l’apprentissage ? Le design des interfaces d’apprentissage passe par la conception de nouveaux outils et de nouvelles modalités d’accès aux savoirs. 

La recherche conjugue l’ergonomie, le design d’interaction, les sciences de l’éducation, les sciences de l’information et de la communication ainsi que les digital studies. Elle contribue à l’élaboration d’artefacts numériques articulés autour de la pratique, de l’exploration et de l’étude du design. L’approche est aussi située en milieu éducatif (cycle primaire) dans des classes où les élèves disposent d’outils numériques afin d’observer les usages existants, de proposer  des prototypes et de comprendre les genèses instrumentales qui se mettent en place. 

FONSCI 

Fondation pour une culture de sécurité industrielle. 

Devenir acteur de la prévention : concevoir des dispositifs de développement du pouvoir d’agir et du pouvoir d’apprendre en sécurité par le biais de récits. 

Responsables : Lucie Cuvelier

Membres : Françoise Decortis, Elodie Ciccone

Durée : 2016-2019 

Partenaires : FONSCI, Hôpital Necker (Paris), ENEDIS.

Résumé : 

Ce projet vise à concevoir des dispositifs de formation innovants basés sur l’activité réelle des travailleurs en situation industrielle. Plutôt que d’être focalisés sur la transmission de savoirs, ces dispositifs visent à développer le « pouvoir d’agir  » en sécurité, c’est-à-dire la capacité des acteurs à mobiliser de façon pertinente leur savoir-faire.

L’originalité de l’approche proposée est la mise en récit de situations de travail réel et leur mise en débat à l’aide de divers dispositifs techniques (simulation, espaces de débat). 

pour en savoir plus : Site du FONCSI

VEDECOMVéhicule autonome

Responsables : Françoise Decortis, Jean-François Forzy (Renault)

Financement thèse Céline Poisson

Durée : 2013 -2018

Partenaires : Vedecom (Véhicule Décarboné Communicant et sa Mobilité), Renault.

Innovation technologique en conduite automobile et « Impact sociétaux et acceptabilité de la conduite déléguée » qui appartient au domaine d’étude « Délégation de conduite et connectivité ». 

Projet ANR FRAGITRAV 

Responsable scientifiques du projet : Corinne Gaudard (CNRS LISE UMR 3320).

Projet auquel ont contribué deux membres de l’équipe C3U : Lucie Cuvelier et Cathy Toupin.

Durée :  1er Octobre 2014 – 30 Septembre 2017.

Titre du projet : Travail et fragilisation : visibilité, invisibilité et régulations dans des grandes entreprises françaises.

Universités / laboratoires français partenaires : CRTD, Ceet – Cnam ; Lise CNRS – Cnam ; Lapea – Université de Paris ;  Paragraphe C3U – Université de Paris 8. 

Comment prévenir l’apparition de problèmes de santé et maintenir en emploi dans de bonnes conditions des salariés ayant déjà des difficultés ? Cette thématique n’est pas nouvelle, mais elle s’intensifie du fait du contexte actuel de vieillissement de la population active, et d’accélération des changements organisationnels. Au-delà des dimensions visibles du problème (restrictions d’aptitude, aménagement de postes, inaptitudes, etc.), le projet FragiTtrav avait pour objectif de ne pas laisser dans l’ombre des niveaux de difficultés plus « infra », « invisibles », qui se jouent au plus près des situations de travail, et en marge des dispositifs institutionnels de santé. Il défend une approche conditionnelle et évolutive des liens santé- travail et vise à éclairer non pas des fragilités individuelles, mais des processus de fragilisation selon trois voies : les fragilisations « par » (1) « par rapport » (2) et « dans » (3) le travail.

Le dispositif technique et méthodologique a permis l’exploration de ces trois voies de fragilisation. Il s’est appuyé sur une collaboration avec cinq entreprises françaises des secteurs de l’industrie, des services et du transport, selon une double démarche : (1) des études de terrains, menées en collaboration avec des acteurs de la santé dans les entreprises et ancrées dans des préoccupations locales ; et (2) un dispositif participatif basé sur l’organisation d’ateliers coopératifs réunissant des représentants des entreprises. A chaque niveau, des outils d’analyse quantitatifs (à partir des données des entreprises elles-mêmes) et qualitatifs (à partir d’observations menées sur le terrain) ont été mobilisés afin, non seulement de produire des connaissances sur les processus de fragilisation, mais aussi de soutenir des politiques de prévention durables.

Projet LABEX Arts H2H 

Titre : Approche développementale de la conception mise en œuvre à l’école primaire.

Responsable : Françoise Decortis 

Contrat doctoral de Pauline Gourlet

Durée : octobre 2014 à octobre 2017 

Partenaires :  Labex Arts H2H, ENSAD, The New School (NYC, USA), Ecole Lacordaire, Education Nationale.

Cette recherche interroge la conception et l’évaluation d’artefacts numériques, et contribue à répondre à la question suivante : comment concevoir pour contribuer au développement des activités scolaires de manière durable ? Et comment les artefacts numériques participent-ils de ce développement ?

Nous dessinons une approche développementale de la conception, qui propose de déplacer l’objet de la conception des artefacts aux formes de l’agir collectif ; approche que nous mettons en œuvre à travers une recherche action longitudinale ancrée en ergonomie dans la classe de CP d’une école publique. Nous proposons son pendant méthodologique, qui entend transformer autant que comprendre : une démarche de « recherche par version », construite à partir des démarches participatives en design d’interaction et de la théorie socio-culturelle de l’activité, qui met en avant la dimension développementale et sociale de l’agir. Notre étude a pour objet l’interrelation du développement des artefacts numériques et des personnes au sein de la classe de CP. Nous nous appuyons sur les concepts issus de l’approche instrumentale, qui permettent d’étudier les transformations des activités des personnes dans la classe, en considérant l’histoire socialement distribuée de la création de leurs instruments. Nous concluons sur l’intérêt de considérer la conception d’artefacts techniques comme un processus continu, situé et distribué. 

Projet UPL (Université Paris Lumières)

Titre : Expériences étudiantes en orientation et situations développant la capacité à construire un devenir.

Responsables : Catherine Gouédard (Paragraphe/C3U, Paris 8) et Isabelle Olry-Louis (LAPPS/TE2O, Paris Nanterre).

Durée : 1 an (2016-2017)

Partenaires : UQAM, Canada), Université Laval (Canada), Université de Lausanne (Suisse), Université Catholique de Louvain (Belgique), les membres du SCUIO-IP (Paris 8) et du SUIO (Paris Nanterre).

Résumé : Ce projet s’inscrivant dans le prolongement de travaux initiés dans chacune des universités membres de l’UPL visait à articuler les pratiques centrées sur le projet universitaire et professionnel de l’étudiant avec les recherches menées respectivement en psychologie de l’orientation et en ergonomie sur l’expérience étudiante. Il a permis d’engager un dialogue entre les deux équipes de recherche, sur leurs pratiques respectives et leur ancrage scientifique, et les services universitaires d’information et d’orientation des deux universités (Paris 8 et Paris Nanterre). En relation avec des équipes de recherche repérées internationalement dans le domaine, la visée était de formaliser les bases théoriques et pédagogiques d’une perspective commune centrée sur une démarche réflexive, et soulevant l’importance de faire parler l’expérience des étudiants en matière d’orientation pour les aider à développer une capacité à s’orienter et à se projeter dans le monde professionnel.

Projet LABEX Arts H2H “do•doc » 

Développement des personnes et de leurs ressources, à travers une recherche pratique « par le design”

Responsables : Françoise Decortis, Pauline Gourlet 

Durée : 2016

Partenaires : ENSAD, CRI, Universcience, Ecole Lacordaire, Éducation Nationale 

Do.Doc s’inscrit dans la continuité des réflexions contemporaines sur les nouvelles fabriques de connaissances, avec un enjeu d’articulation des processus de construction du sens pour soi et d’élaboration de savoirs communs. Avec une forte dimension pratique, cette recherche étudie le développement des personnes en situation. Après deux ans de recherche dans des contextes variés ayant comme point commun l’apprendre par la pratique—Fablabs, écoles primaires, lycée, ateliers pédagogiques dans des musées—, nous avons identifié deux enjeux transverses pour aider la transformation d’expériences en connaissances pour soi et pour les autres: 1)la captation de traces au cours de l’expérience, 2)l’indexation et la présentation de ces traces.

Ce projet articule donc une recherche pratique en design à travers la conception d’interfaces tangibles et numériques, avec des méthodes empruntées aux sciences humaines, notamment à l’ergonomie avec les théories de l’activité et la théorie instrumentale. 

https://interaction19.ixda.org/program/talk-design-versioning–perspectives-on-situated-design-gourlet-pauline-louis-eveillard

Projet PICRI UOPO 

PICRI (Partenariats Institutions Citoyens pour la Recherche et l’Innovation)

Responsables scientifiques du projet : Françoise Decortis, Sandra Nogry

Chercheurs : Muriel Prévot-Carpentier 

Titre du projet : Usages et appropriation d’ordinateurs portables à l’école. Transfert de technologies et classes mobiles

Durée : 2013-2016

A revoir (2 versions)

version 1

Dans la société de la connaissance dans laquelle nous évoluons, les technologies de l’information et de la communication jouent un rôle central tant dans un cadre privé que professionnel. Ces technologies sont pourtant encore modérément présentes dans les pratiques quotidiennes des enseignants. Pour développer ces usages, certaines collectivités locales ont équipé les collèges et lycée en ordinateurs portables et certaines d’entre elles songent maintenant à équiper les collèges et lycée.

Le projet OLPC « One Laptop Per Child »- porté en France par l’association OLPC France – a été le premier à développer un ordinateur équipé d’une plate-forme et de contenus conçus spécifiquement pour un usage éducatif favorisant la collaboration, la créativité, l’autonomie des contenus.  Des programmes de déploiement à grande échelle ont été mis en place à travers le monde, et en particulier dans les pays en développement, afin de réduire la fracture numérique en permettant à un grand nombre d’enfants d’accéder à cet outil pédagogique. Néanmoins, l’impact de la distribution de ces ordinateurs sur l’évolution des compétences des enfants dépend fortement de la façon dont les enseignants intègrent eux-mêmes ces ordinateurs à leurs pratiques 

Ce projet vise donc à comprendre les usages ainsi que le processus d’appropriation par les enseignants et les apprenants en situation pédagogique d’ordinateurs portables composés de XO, l’ordinateur développé dans le cadre du projet OLPC. L’analyse des usages et du processus d’appropriation permettra de concevoir une méthodologie de formation et un accompagnement des enseignants adapté à leurs besoins. Cette méthodologie sera ensuite adaptée afin d’être transférable à d’autres contextes et en particulier dans le contexte de transfert de technologie nord-sud.

Pour réaliser ce projet, dans un premier temps, nous réaliserons une analyse de l’activité des enseignants intégrant les XO en classe. Une première étude préliminaire est en cours de réalisation dans une école de Saint-Denis (mars à juin 2012). Les enseignants sont enthousiastes, mais intègrent lentement l’ordinateur à leur pratique quotidienne. Le processus d’appropriation étant particulièrement long, il est nécessaire de poursuivre cette étude à travers une étude longitudinale portant sur une année d’utilisation de l’ordinateur en classe.

Pour ce faire nous travaillerons avec des enseignants de 2 écoles de l’académie de Créteil. L’association OLPC fournira le matériel ainsi qu’un soutien logistique et technique. Notre équipe réalisera des observations, et des entretiens sur place, ainsi que des focus groupes afin de procéder à une analyse systémique de l’activité des enseignants avec et sans les ordinateurs, analyse fondée sur les théories de l’activité et l’approche instrumentale (Rabardel, 1995), développée dans l’équipe C3U du Laboratoire Paragraphe.

A partir de cette analyse nous développerons une méthodologie d’accompagnement des enseignants dans ce processus d’appropriation. En effet, de nombreuses études s’accordent sur l’importance de la formation dans l’appropriation des TIC par les enseignants. Cette méthodologie, fondée sur les théories de l’activité et le travail de conception participative réalisé dans le cadre du projet Pogo (Decortis et al., 2003) proposera des outils qui viseront à partir de l’activité réelle des enseignants et à les amener à percevoir les potentialités offertes par l’ordinateur pour compléter, étendre cette activité de référence.

Dans un troisième temps, nous travaillerons sur l’adaptation de cette méthodologie à un contexte de transfert de technologie nord-sud. Nous appuierons sur les travaux développés par Wisner sur l’anthropotechnologie, ainsi que sur des observations réalisées dans le cadre du déploiement déjà mis en place par OLPC France à Madagascar. Cette méthodologie pourra être utilisée dans le cadre de déploiements programmés par l’association dans les années à venir. Sur cette base, nous pourrons définir un cadre et une méthodologie en vue de former les volontaires de l’association chargés des déploiements à l’étranger.

Ce travail apportera aux 2 partenaires des connaissances sur les usages et le processus d’appropriation et une méthodologie de formation et d’accompagnement des enseignants adaptable aux situations locales.

Ces travaux auront par ailleurs une portée plus générale étant donné la volonté grandissante de doter les écoles de technologies mobiles utilisables en classe.